Statistiques de l’activité postale

La base de données vise à reconstituer, le plus fidèlement possible en fonction des sources à la disposition du chercheur, les principales séries statistiques qui symbolisent le mieux l’activité postale à l’échelle de la France sur les plans de l’organisation, des infrastructures, des hommes, des matériels et des produits.

Il s’agit des éléments suivants : le trafic postal (volumes), les postiers (effectifs, par grade), les bureaux de poste (par type), les autres types d’établissements postaux, les boîtes aux lettres, l’équipement en boîtes aux lettres par département, la vente des calendriers par département, le trafic des lettres et cartes postales par département, les timbres (fabrication et vente), les rebuts, les articles d’argent (mandats et bons de poste), les CCP (nombre de comptes et avoirs), la Caisse Nationale d’Epargne (nombre de comptes et montant), le budget (recettes et dépenses), les matériels roulants et les matériels divers.

Le champ chronologique couvert s’étire entre deux années fondamentales qui encadrent deux périodes statutaires majeures de l’histoire de la Poste.

• 1804 : la Poste n’est définitivement plus affermée : elle est érigée en une direction générale du ministère des Finances jusqu’en 1879 où elle devient un ministère.
• 1990 : la Poste vit sa dernière année en tant que ministère des PTT et administration d’Etat, avant de basculer comme entreprise publique industrielle et commerciale (EPIC).

Il va de soi que cette période chronologique ne concerne chacune des rubriques de la base de données qu’en fonction notamment de leur date de création et de leur modification.

La reconstitution de cette base de données repose sur l’ensemble des sources détaillées ici.

En l’état actuel de la recherche, il s’avère qu’il est quasiment impossible de reconstituer des séries entières et continues sur toute la période : les lacunes sont plus ou moins importantes, et ce pour de multiples raisons. Soit à cause des périodes de guerres, soit parce que les chiffres de l’administration ne se superposent pas selon les sources, soit parce que les données n’ont pas été conservées. Cette base de données est ouverte, c’est-à-dire mise à jour régulièrement en fonction des progrès et avancées de la recherche et des contributions des historiens.