Comité pour l'histoire de la Poste

Il y a 120 ans, l’ouverture de l’École Professionnelle Supérieure des Postes et Télégraphes

Collection

Numéro

11

Année de publication

2008
Anniversaire Postal 11 - CHP

Un événement

C’est sous ce nom qu’ouvre l’institution de formation des élites postales. Elle deviendra ensuite École Supérieur des Postes et Télégraphes en 1912, puis l’ENSPTT en 1938, installée  d’abord  rue  de  Grenelle  au  ministère,  puis boulevard Brune, et enfin rue Barrault à partir de 1930.

Un contexte

Tout récemment érigés en ministère en 1879, les Postes et Télégraphes réunis ont besoin d’un personnel supérieur mieux qualifié. Face à la spécialisation grandissante des branches, l’école éclate en deux entités en 1942, avec la création de l’École nationale des télécommunications.

Une révolution

La nouvelle école promeut la méritocratie républicaine : elle installe le concours dans les mentalités comme base de son  recrutement.  Durant  deux  années,  la  formation mélange enseignements théoriques et techniques, ainsi que stages  pratiques  dans  les  services  d’exécution.  École d’application,  elle  permet  ainsi  aux  élèves,  aux  plus modestes des agents (à partir du grade de commis), de postuler aux emplois supérieurs des PTT. La première femme entre à l’École en 1934.

Aujourd’hui

L’École  a  fermé  ses  portes  en  décembre  2002.  Une décennie après la séparation de La Poste et de France Télécom et leur changement, l’ENSPTT était devenue une survivance  obsolète  de  l’ancien  ministère.  Parmi  les nouveaux  cadres  supérieurs  ou  les  administrateurs d’aujourd’hui, le recrutement s’opère désormais par des filières de formation extra postales.


D’après : F. Guillet, 1888. L’École nationale supérieure des PTT, 1988, 149 p. Illustration : Musée de La Poste de Paris.